Herbier peint Sophie Iselin-Gueydan (1902-1998)

Fleurs des champs. De gauche à droite et de haut en bas graminée, giroflée, ray gras, chèvrefeuille, INCONNUE, rose, campanule, silène (taquet), bise
Dessert de fruits sur assiette
Champignons curieux
Rameau d’hibiscus
Orchidée du jardin de La Bastide à Montevideo. Orchidée paphiopedulum dite "sabot de Vénus
Rameau de magnolia
Fleurs de magnolias
Carline sèche, chardon Mte Subesio (Ombrie)
Iris jaune-violet
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Herbier dessiné de Sophie Iselin-Gueydan

Recueillie par son fils François Iselin-Gueydan dans un ouvrage intitulé Un herbier florissant (2011), l’œuvre picturale de Sophie Iselin-Gueydan représente plus de deux cents dessins aux crayons de couleurs ou au crayon gris. Une cinquantaine de ces derniers sont dispersés chez les proches de l’artiste.

En s’inspirant d’éléments naturels, l’artiste représenta à la fois des planches de plantes, mais aussi des compositions ou des natures mortes, accompagnées parfois d’un poème.

Sophie Iselin-Gueydan (1902-1998)

Née au début du XXème siècle en Provence de parents américains, Sophie Iselin-Gueydan vécut entre la France, la Suisse et l’Uruguay. C’est en épousant  Félix Iselin, ingénieur dans la construction de barrages en Haute Garonne, qu’elle quitte la Suisse pour retourner s’installer dans sa France natale. Deux ans plus tard, en 1934, à la fermeture du chantier, le couple décide de mettre en commun les dernières économies et achète un petit domaine agricole au Bévieux, en Suisse, où ils s’installent avec leurs deux enfants. Après dix-sept années de travaux agricoles, la famille agrandie de trois enfants vend le domaine et part s’installer à Montevideo en Uruguay. Ayant désormais plus de temps libre, c’est à partir de ce moment que s’étend la production artistique de Madame Iselin-Gueydan,  inspirée de ses randonnées dans le « campo » uruguayen. Sa pratique artistique se poursuivra une fois de retour en Suisse, en 1963, et s’achèvera en 1992, après plusieurs expositions communes ou personnelles.