Plantes alpines
Des plantes vivaces provenant des montagnes du monde, mais aussi de zones rocailleuses de plaine ou de bord de mer.
La flore de montagne est d'une richesse incomparable. L'alpinum la présente aux gens des plaines. Celui du Jardin botanique de Lausanne regroupe une des collections les plus riches de Suisse. Constitué d'un ensemble de rocailles arrangées avec goût, il ménage des espaces favorables aux cultures les plus diverses. Les gentianes de nos Alpes côtoient les primevères du Japon. Les rhododendrons himalayens voisinent avec les sabots de Vénus américains. Un rendez-vous planétaire des plus belles fleurs des montagnes.
Le jardin médicinal
Vous y trouverez des plantes médicinales actuelles, mais aussi des plantes tinctoriales, magiques...
Le premier Jardin botanique de Lausanne fut créé à la fin du XIXe siècle dans le but de permettre aux étudiants pharmaciens de mieux connaître les plantes officinales. Aujourd'hui encore, les plates-bandes du «médicinal» abritent digitales, spirées et autre belladone qui sont à la base de médicaments importants. La médecine populaire n'est pas absente: l'ortie, véritable «cure de printemps», la chélidoine ou herbe aux verrues, la camomille, pour ne citer qu'elles, y trouvent leur place.
La plupart des épices, dotées de propriétés apéritives ou digestives, font également bonne figure. Caféier, théier, giroflier et d'autres encore, inadaptés à notre climat, sont présentés en serre chaude.
Le Jardin médicinal est organisé en «Système»
Quelques plantes médicinales
Plantes aquatiques
Quelques espèces animent et apportent un peu de couleurs dans nos bassins.
L'eau et la végétation qui lui est liée exercent un attrait très particulier. Quoi de plus reposant que le bruit d'une cascade, la floraison des nénuphars. Totalement artificiels, le grand rocher et l'étang sont une des signatures importantes du paysager qui a, pourtant, su leur donner un aspect parfaitement naturel. Le deuxième bassin, au pied du bâtiment construit par Laverrière, porte l'empreinte de l'architecte. Quant à la tourbière et aux petits bassins situés dans le prolongement du médicinal, ils ont la marque des jardiniers, de même que la nouvelle couche aquatique. L'eau ne suffit cependant pas à la culture des plantes aquatiques et une riche collection demande beaucoup de soins. A l'exception de la petite tourbière et de ses airelles et autres myrtilles, les plantes sont ici cultivées en pots. Certaines doivent être protégées du froid, parfois même rentrées durant l'hiver. D'autres doivent être nettoyées et taillées.
Quelques plantes aquatiques ou paludéennes
L'arboretum
Quelques arbres et arbustes qui donnent un peu de relief au jardin.
D'un point de vue paysager, un parc a besoin d'une composante verticale forte. Les concepteurs du jardin botanique ne se sont pas contentés d'éléments architecturaux, mais ils ont également planté des arbres qui, aujourd'hui, renforcent la structure du jardin. La surface est cependant trop petite pour y développer une véritable collection de ligneux. Les jardiniers se contentent d'entretenir les arbres de grande taille qui sont en place et mettent plutôt l'accent sur des arbustes à fleurs spectaculaires. Les nombreux rhododendrons himalayens sont, à ce titre, tout particulièrement intéressants.
La floraison éclatante du magnolia, l'odeur persistante du jasmin marquent alors le retour du printemps. Du plus spectaculaire au plus discret, les arbres et arbustes habilleront le jardin d'une palette de couleurs jusqu'à l'arrière automne. L'or des feuilles de l'arbre aux mille écus, le ginkgo, est alors le plus beau des bouquets finals.
Les plantes carnivores
Des plantes mystérieuses et spectaculaires
Pour croître et se reproduire, les végétaux ont besoin d'un certain nombre d'éléments indispensables. Si l'oxygène et le gaz carbonique sont fournis par l'air, l'eau et les sels minéraux proviennent du sol. En règle générale, ils sont absorbés par les racines. Lorsque le milieu est trop acide, ou le devient sous l'effet de pollutions, les substances nutritives se raréfient et sont plus difficiles à absorber. Seules des plantes très spécialisées parviennent alors à subsister. Parmi les nombreuses adaptations à de tels milieux, celles des plantes carnivores sont parmi les plus spectaculaires. Elles ont modifié leurs feuilles de façon à capturer et à digérer des proies vivantes. Elles remplacent ainsi une partie des sels minéraux par de la nourriture organique.La dionée, ou attrape-mouches, possède de véritables pièges à loups qui se referment brusquement sur l'insecte se promenant à leur surface. Les proies de la sarracénie se noient au fond des feuilles transformées en urnes et sont ensuite digérées par la plante. Elles s'engluent à la surface des feuilles du rossolis et de la grassettes.
Quelques plantes carnivores
Plantes tropicales
Vous y trouverez des arômes et des visions exotiques...
Inaugurée en 2019, la nouvelle serre du jardin botanique présente les plantes tropicales et carnivores.
Dans une ambiance et un climat chauds et humides, la serre regroupe des plantes tropicales, subtropicales ou équatoriales. L'attrait de l'exotisme reste bien présent.
On y cultive des plantes ayant soit un intérêt pour la médecine, moderne ou traditionnelle, soit une valeur alimentaire ou utilitaire. Plus de cent espèces d'orchidées y sont également présentées.
Il est difficile de mettre en exergue l'une ou l'autre des 400 espèces cultivées dans la serre. Le gingembre, le poivre ou la cannelle sont bien connus, mais qui a déjà vu les plantes d'où proviennent ces épices ? Elles sont présentes, en compagnie du caféier, du cacaoyer et de bien d'autres encore.
Quelques plantes de la serre chaude et de l'orangerie
La serre à plantes succulentes
Les formes particulièrement attractives et graphiques des plantes succulentes en font tout leurs charmes.
Lorsque l'eau est rare, les plantes doivent l'économiser, la mettre en réserve. Elles vont, pour cela, modifier certains de leurs organes qui s'épaississent. Ils sont gorgés de «suc», d'où le nom que l'on donne communément à ces plantes. Originaires d'Amérique, les nombreux cactus utilisent leur tige qui est devenue charnue. Ils y ont ajouté les épines pour décourager leurs prédateurs. Très loin de là, en Afrique, d'autres plantes leur ressemblent beaucoup. Ce sont des euphorbes qui n'ont, pourtant, aucun lien systématique avec les cactus. Il y a là un phénomène de convergence étonnant: face à l'aridité du milieu, des végétaux appartenant à deux familles très différentes ont développé les mêmes adaptations. Chez nos modestes joubarbes et orpins, tout comme chez d'autres crassulacées africaines plus imposantes, ce sont les feuilles charnues qui jouent le rôle de réservoirs.
Quelques plantes succulentes
Dossier pédagogique
Pas si bêtes, les plantes !
Dossier pédagogique