Strip-Tige
Bienvenue dans l’intimité des fleurs
Le sexe n’est pas l’apanage des animaux et des humains, il existe aussi chez les végétaux, qui le vivent souvent de façon plus variée et plus sophistiquée que les autres êtres vivants. Pour qu’il y ait reproduction, il faut que les sexes se rencontrent. Or, les plantes sont enracinées dans le sol et ne peuvent donc pas se déplacer. Pour surmonter ce handicap, elles ont développé de nombreux stratagèmes. Le visiteur est invité à découvrir, à l’intérieur, dans le Musée, et à l’extérieur, dans le Jardin botanique, quelques-uns des enjeux, des mécanismes et des astuces qu’ont développés les végétaux pour se reproduire.
Au Jardin à thèmes, le visiteur peut admirer les plantes associées à la découverte de la sexualité végétale et celles qui peuvent se multiplier sans avoir recours au sexe. Il peut aussi observer le résultat d’une expérience sur le maïs qui démontre, par la couleur, les résultats de la fécondation croisée.
Dans le Jardin des plantes médicinales, le visiteur parcourt l’échelle de l’évolution des plantes. Les relations étroites entre la forme d’une fleur et le type de pollinisateur (vent ou insectes, le plus souvent), sont expliquées grâce à des modèles géants. Ce parcours est jalonné de boîtes à énigmes en forme de grains de pollen qui permettent de tester les connaissances de chacun.
Dans le Musée, le visiteur plonge dans l’intimité d’une fleur, en explore l’anatomie et découvre la diversité de la reproduction des plantes. Des modèles de fleurs, un diaporama, des films, des jeux et une borne informatique animent cette partie. Pour les adultes, un cabinet du X permet de découvrir l’usage fréquent de termes liés au végétal dans la littérature érotique.
Une large part est consacrée à l’histoire de la découverte de la sexualité, tant dans le règne animal que dans le règne végétal. C’est l’occasion de s’étonner des difficultés de comprendre, jadis, les mécanismes de la reproduction. Un film retrace quelques étapes amusantes de cette histoire.
Le Jardin alpin de Pont-de-Nant accueille aussi une partie de l’exposition, celle qui traite en particulier de la reproduction sexuée des plantes en milieu alpin.